Carole FERRIOU (FRA): “Je ne suis pas favorite”

Carole, comment te sens-tu à l’orée d’un nouvel événement majeur?Ca va. Je n’ai néanmoins pas retrouvé ma constance du passé. Il y a des moments où je tire très bien, mais d’autres où je passe à travers. Est-ce simplement un manque de confiance, de régularité technique ou d’analyse du terrain? Je ne sais pas.  Dans quelles circonstances es-tu revenue à la compétition?D’une manière générale, il manquait des tireuses classiques dans le cadre de l’équipe de France. A la demande de la fédération, je me suis remise à tirer et je participe à toutes les disciplines: l’extérieur, la salle, la campagne. J’étais dans le cadre élargi pour Beijing, mais au niveau international, j’ai surtout participé à des épreuves en campagne. Les Européens en 2007, les Mondiaux en 2008 et maintenant ces Jeux Mondiaux. Comment ça se passe concrètement?J’essaye de concilier la famille, le travail et le tir à l’arc. Ce n’est pas facile. La famille est importante et mon mari a une société événementielle qui demande de la flexibilité. De mon côté, je suis professeur d’éducation physique. J’aurai un aménagement d’horaire l’année prochaine et j’espère vraiment en profiter pour m’entraîner plus. Qu’espères-tu de ces Jeux Mondiaux?Je vais bien sûr faire de mon mieux mais je ne suis pas favorite ici. De plus, il n’y a pas de compétition par équipe. Si j’accroche la demi-finale en individuelle, ce serait une grande performance. Cela va dépendre un peu du parcours. Si le parcours est plus technique, si le terrain est difficile (avec des cibles en montée, en contre-plongée), alors mon expérience serait un avantage. Bonne chance! Didier MIEVILLEFITA Communication
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