28 avril 2008 - A la mémoire de Douglas MacGregor Thomson

A la mémoire de Douglas MacGregor Thomson Milan – 28 avril 2008 Douglas Thomson (à droite) avec Geoff Shepherd,    Trésorier des Championnats du Monde 1971 à York    Hommage de Francesco Gnecchi-Ruscone au vice-président honoraire de la FITA décédé le 20 avril 2008 à l’âge de 88 ans.   La première fois que j’ai rencontré Douglas Thomson, j’étais le président nouvellement élu de la Fédération Italienne de Tir à l’Arc, alors une organisation très jeune, informelle,naturellement assez basse dans le classement des Associations Membres importantes.   C’était au 25e Congrès de la FITA à la vallée de Forge, en Pennsylvanie, en 1969, mon premier congrès. J’étais, comme beaucoup, intimidé par le formalisme royal de la présidente Inger Frith, et par ce qui me semblait être les mystérieuses complexités des procédures du Congrès. Mais je voulais y participer activement, alors à la fin de la première session, je suis allée trouver le secrétaire général, Douglas Thomson.   J’ai été immédiatement impressionné par sa gentillesse et sa patience, par le fait qu’il m’accorde un long moment après une dure journée, mais j’ai surtout été conquis par ses compétences. J’étais allé vers lui pour me plaindre de la discipline rigide de l’agenda, la tâche difficile de deviner quand il était approprié de parler, le risque toujours menaçant d’être déclaré“hors sujet” par la présidente.   J’ai reçu de lui la leçon de gestion la plus convaincante sur le besoin de clarté et d’efficacité dans la prise de décisions basée sur la connaissance des faits et des situations, ainsi que sur des choix clairement définis et sur comment les effectuer. Tout cela très amicalement et avec beaucoup d’humour!   Je suis devenu à ce moment-là son fervent disciple et si, plus tard, en tant que président, j’ai réussi à mener mes congrès et l’administration de la FITA sans causer de difficultés injustifiées, je le dois largement à son enseignement. Quand j’ai été élu, j’avais espéré le confirmer à son poste de secrétaire général au moins pour la période initiale de transition, mais en ce temps-là les sièges de la FITA étaient les maisons et les téléphones du président et du secrétaire. Il a fait remarquer très raisonnablement que la distance géographique entre nous était trop grande pour permettre une coopération efficace.   C’est aujourd’hui un triste événement qui fait revenir ces souvenirs, mais je suis content d’avoir une chance de dire quelle dette la FITA, et pas seulement moi, a aujourd’hui envers Douglas Thomson.   Sa personnalité, toute de discrétion, a peut-être été parfois dans l’ombre de la présence resplendissante de Mlle Frith, mais je peux affirmer avec certitude que bon nombre des succès de la FITA du temps où elle y était auraient été plus difficiles à obtenir si elle n’avait pas bénéficié de l’aide constante, efficace et loyale et, j’en suis sûr, des conseils de Douglas Thomson.   La FITA doit se souvenir de lui avec admiration et gratitude.   Francesco Gnecchi-Ruscone Président honoraire de la FITA